|
Titre
:
Le
Pelegrin
|
|
Compositeur :
Référence Album :
K7 et CD
|
|
Année :
2001
|
|
|
|
Les chansons :
-
1. I rim bo ro
-
2. Je m'en vas
-
3. Le chasseur de
temps
-
4. Keenan's pub
-
5. Les filles d'irlande
-
6. La geste de
sarajevo
-
7. Korantenig
-
8. Fransozig
-
9. Maïawela
-
10. Buvons vin de
clisson
-
11. Gwerz porsal
-
12. L'ulm
merveilleux
-
13. De nivôse en
frimaire
-
14. A matine à la
télé
-
15. Kas-abahr en
okitania
-
16. Dansons la
listériole
-
17. L'arrivée à
compostelle
|
Ce qu'il y a de passionnant avec Tri Yann,
c'est cette capacité à saisir le vent de l'actualité et les courants de la
tradition pour mêler le tout dans une épopée aussi enjouée que captivante. Dans
"Dansons la listériole", on trouve ainsi ce curieux vers : "Sur la route de
Bayonne, il y a un pommier fou, shooté au diphényle et à l'EPO itou".
Instrumentation riche, textes colorés et ambiance festive : Tri Yann peut de
nouveau réunir ses nombreux fans. (L'avis de la Fnac)
Amazon.fr
Tous les atouts de ce groupe exubérant et généreux sont
exploités dans Le Pelegrin. Ce sont ces chœurs d'hommes qui entonnent des
refrains robustes ("Je m'en vais") avec le soutien puissant d'une rythmique à
qui on ne la fait pas. Ajoutons à cela l'inimitable capacité de Tri Yann à
rendre présentes, palpables, ces histoires comme surgies de la nuit des
temps(avec "Maïawela") tandis que plus loin leur rock, qui hésite entre
futurisme et tendance médiévale, attaque au corps avec guitares électriques et
bombarde (sur "L'ULM merveilleux"). Ce groupe a depuis longtemps montré le
chemin à toute une génération et cette fois, c'est celui de
Saint-Jacques-de-Compostelle qu'il entreprend, avec des chansons qui racontent
l'histoire du Pelegrin. Et cette musique chaleureuse mais complexe, parce
qu'à la fois directe et habitée, va construire un univers fantasque, et conduire
l'auditeur dans un périple un brin délirant. Car rien n'est évident, ni
prévisible (par exemple "La Geste de Sarajevo", "À mâtine à la télé"). Et le
voyage promis s'avère surtout un voyage à travers notre époque turbulente, avec
le regard à la fois inquiet et amusé de ces bardes philosophes. --José Ruiz
